Interview avec Sandra Rey, CEO de Glowee

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Nous avons eu le plaisir de croiser Sandra Rey, au Hub jeudi dernier, en marge du TOTEM bioeconomy. Sandra est la CEO de Glowee, la start up qui ambitionne d’éclairer nos rues avec des méduses. Plus sérieusement, cette jeune start up spécialisée dans la biotechnologie travaille depuis plus d’un an sur le développement d’un système vivant de production de lumière biologique, fonctionnant sans électricité et grâce à la bioluminescence.

Bonjour Sandra, tout d’abord bienvenue au Hub pour ce TOTEM sur la bioeconomy. Tu es venue pour présenter Glowee, et nous aurions souhaité savoir ce que tu attends d’un événement comme celui là, notamment vis à vis des grandes entreprises présentes ?

J’attends des grandes entreprises qu’elles comprennent à quel point nous sommes capables d’apporter des réponses avec la biologie. Qu’elles aient un élément déclencheur pour vouloir elles aussi créer la rupture.

Pour revenir sur Glowee, où en êtes vous à l’heure actuelle ?

Ca va faire une grosse année maintenant que l’on est en laboratoire. On a réussi à sortir un produit destiné à l’événementiel pour le moment, du fait de la durée de vie et là on est en pleine levée de fonds pour financer un second round de recherche, qui aboutira à l’industrialisation de la technologie du fait de l’augmentation des performances en terme de durée de vie notamment.

Et donc au niveau de la durée de vie combien de temps d’éclairage arrivez vous à maintenir ?

3 jours et l’objectif pour la fin de l’année c’est entre deux semaines et un mois.

A terme vous envisagez d’éclairer du mobilier urbain, mais avez vous d’autres idées de marchés en tête ?

Alors à long terme il n’y a pas vraiment de limite au niveau des marchés, car plus la technologie évolue plus elle est performante, plus on peut imaginer de marchés, mais ce qui est intéressant c’est qu’il y a des marchés intermédiaires en fonction de la durée de vie. Typiquement avec quelques jours on peut faire de l’événementiel, avec un mois on peut faire de la vitrine avec deux mois on peut faire du mobilier urbain, et ainsi de suite. L’idée c’est vraiment de pouvoir adapter la technique au marché qu’il y a en face de nous pour ne pas attendre passivement.

Et au niveau des couleurs il n’y a pour l’instant qu’une seule couleur de disponible ?

Alors pour l’instant oui il n’y en a qu’une seule, mais nous en avons d’autres qui ont fonctionné en laboratoire. L’objectif sera d’avoir entre 3 et 5 couleurs d’ici la fin de l’année. Puis après on verra, il y aura encore d’autres possibilités qui seront à l’étude.

Donc si on suit ton raisonnement, il n’y aura dans le futur pas de limites en terme de durée, et la question qui se pose peut paraître un peu bête mais comment est ce qu’on l’éteint ?

Alors aujourd’hui c’est 3 jours en continu, et on travaille en ce moment sur la possibilité que les bactéries ne s’allume que dans l’obscurité, ce qui permet en plus de prolonger la durée de vie vu qu’elles s’économisent. Il y a donc un système on/off qui ne se fait pas de manière manuelle, mais de manière automatique vis à vis de l’obscurité.

Pour revenir sur des sujets plus économiques, tu parlais d’une levée de fonds imminente, peux tu nous en dire plus ?

On est en fin d’audit en ce moment même, c’est pour ça d’ailleurs que je suis assez pressée (rires). C’est une levée de fond qui se fait en « Equity crowdfunding » sur la plateforme « Weseed ».

Et au niveau des montants que vous espérez récolter ?

Idéalement on aimerait lever 700 000€.

Bon et bien il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance pour la suite.

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