Grands départs, une situation inédite décryptée avec ECTOR

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ECTOR offre un service de parking avec voiturier dans les gares et aéroports. Une startup donc bien placée pour évoquer les départs en vacances ! Après une phase de confinement éprouvante aussi bien pour l’économie que la société et les individus, la période estivale apparaît inédite. L’occasion donc de sonder les français : quelle est la physionomie des « grands départs » pour 2020 ? A la veille de ceux-ci, une infographie pour offrir un éclairage ! Pour contextualiser, Claire du Boislouveau a recueilli l’analyse de Manoël Roy, CEO et co-fondateur d’ECTOR. 

 

  • Quelles grandes tendances identifiez-vous en matière de déplacement loisirs/professionnel ?

 

La crise va poser un problème de rentabilité pour de nombreuses lignes ferroviaires ou aériennes, surtout les plus fragiles qui n’étaient déjà pas les plus rentables avant la crise. Au global, il faut donc s’attendre à moins de fréquence et moins de destination dans l’offre de transport. Côté demande, je pense que les gens reprendront peu à peu confiance à mesure que leur proches voyageront sans difficultés. Par exemple : c’est parce qu’un proche sera parti cet été en Grèce sans problème majeur que vous retrouverez l’envie de monter dans un avion en famille pour Noël.

 

Ce processus va être long. La confiance ne se construit pas en un jour surtout en France ou l’alternative de tourisme local existe. Pour cela, il est peu probable que nous retrouvions les niveaux de trafic 2019 avant 2022. Pour les voyageurs d’affaire, la crise devrait être encore plus difficile à surmonter car les décisions sont rarement personnelles, mais plutôt collectives. Un dirigeant décide parfois seul de la politique voyage pour des centaines de collaborateurs et le principe de précaution restera de rigueur tant que nous n’approchons pas du risque zéro.

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  • Dans quelle mesure, la reprise des déplacements – pro ou perso – est clé pour la reprise de l’économie ?

La vélocité des échanges est synonyme de bonne santé économique. Bien sûr ces échanges peuvent être virtuels, et je me réjouis comme tout le monde que les « trajets inutiles » soient remplacés par une visio-conférence. Pour autant, faire des affaires nécessite de la confiance, et cette confiance s’acquiert plus vite face à face qu’à travers un écran d’ordinateur. Côté loisirs, le tourisme est un des plus grand avantage concurrentiel qu’à l’Europe face au monde. C’est un actif incomparable ! Il faut donc espérer qu’il reprendra rapidement.

 

  • Quelles sont les ambitions et la vision d’Ector pour les mois à venir ?

Elle est triple : servir nos clients dans des conditions sanitaires optimales, continuer l’expansion géographique pour réduire notre dépendance à certains hubs et diversifier notre activité pour adresser des marchés moins sensibles au transport aérien, durement touché par la crise.

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