Comment startups et grands groupes révolutionnent les transports pour accélérer la transition vers la mobilité verte

 

Après trois premières sessions consacrées au Web3, à l’Industrie 4.0 puis à l’Intelligence Artificielle, cette nouvelle session portait sur la mobilité durable.

 

Une thématique plus que jamais d’actualité puisqu’en France, le secteur du transport est le plus gros consommateur d’énergie – de même qu’au niveau mondial. Le passage à un modèle plus durable devient donc une urgence absolue. Dans cette quête, les acteurs du marché s’emploient à accélérer la révolution des transports. Ce nouvel enjeu leur impose notamment d’être agiles et de fonctionner en écosystème pour permettre l’émergence rapide de nouveaux modèles innovants.

 

En mettant en scène de grands noms du secteur, l’événement du jour proposait ainsi une réflexion autour des moyens à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif le plus rapidement possible. Son intitulé : « Comment les startups et les grands groupes révolutionnent-ils les transports pour accélérer la transition vers la mobilité verte ? »

 

La multiplication de passerelles entre grands groupes et startups est en effet une voie privilégiée pour prendre les devants dans cette transition énergétique. La mobilité verte s’engage à limiter les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports et donc à ralentir le dérèglement climatique.

 

Car le temps presse. Premier speaker de cette soirée : Fabrice Bonnifet, Directeur Développement Durable & Qualité, Sécurité et Environnement du Groupe Bouygues, Celui qui est aussi Administrateur du Shift Project et Président du C3D a donné une keynote d’ouverture en ce sens avec un point de vue très affirmé et argumenté.

 

Interrogé par l’animatrice de l’événement, Emilie Garcia (Responsable ESG Impact Innovation chez Bpifrance), Fabrice Bonnifet a, de par ses multiples casquettes, une vision claire du secteur, avançant d’emblée que « la transition n’a pas commencé ». « Nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire de la décarbonation, nous sommes même très loin du compte », poursuit-il.

 

La solution ? Ne pas croire qu’une ou des technologies disruptives vont tout régler mais plutôt imaginer davantage de nouveaux modèles économiques, appuyés par des politiques de transformation courageuses. D’autant que, pour parvenir à mettre en place ces nouveaux modèles décarbonés, « les technologies existent déjà aujourd’hui », conclut-il.

 

Revivez l’intervention de Fabrice Bonnifet dans sa totalité dans notre vidéo Replay en fin d’article !

Cette première intervention a été suivie d’une table ronde, toujours animée par Emilie Garcia, accueillant :

– Hubert Hays-Narbonne – Directeur des Partenariats et du Financement Vert chez Transdev

– Gregory Ducongé, CEO de Vulog

– Christophe Gurtner, Chairman & CEO de Forsee Power

 

 

Trois experts du secteur de la mobilité qui ont fait part à l’audience aussi bien de leurs retours d’expérience dans la relation startups / grands groupes que de leur connaissance du secteur.

 

Côté grand groupe, Hubert Hays-Narbonne indique que pour bien travailler avec une startup, l’important est de « ne pas lui faire perdre de temps, et de la faire descendre sur le terrain pour faire du concret. »

 

Côté startups, si Grégory Ducongé avoue avoir connu quelques déboires lors de ses premières relations avec des grands groupes, celles-ci ont permis à Vulog de mieux appréhender les processus d’échanges avec ses « partenaires », en alignant mieux les objectifs de chacun pour parvenir à des résultats plus positifs. Christophe Gurtner, CEO de Forsee Power, insiste quant à lui sur l’importance du positionnement de la startup, entre grands groupes et clients finaux, pour éviter de se faire « absorber ».

 

Les deux intervenants s’accordent aussi autour d’un objectif commun : faire accélérer leurs clients vers de nouveaux usages ou de nouveaux business models, et ce le plus vite possible.

 

Découvrez tous les sujets abordés par nos experts dans notre Replay vidéo !