Personal Branding : devenez visible, incontournable et osez vous démarquer !

À l’heure où l’attention est un capital rare, incarner son projet est devenu un levier stratégique. Qu’il s’agisse de recruter, de vendre, de lever des fonds ou de fédérer, les dirigeants doivent aujourd’hui affirmer leur voix dans un espace numérique saturé. Animée par Anaïs Lala, cette table ronde réunit quatre profils engagés dans leur communication personnelle, avec une keynote inspirante de Wallerand Moullé-Berteaux, cofondateur du groupe Le Crayon.

Autour de la table

•     Wallerand Moullé-Berteaux – Cofondateur & CEO, Le Crayon Groupe
  
  
•     Yasmine Douadi – Présidente, RiskIntel Media 
•     Virgile Raingeard – CEO & fondateur, Figures 
•     Thomas Reynaud – CEO & fondateur, GarantMe 
•     Animé par Anaïs Lala – Consultante communication & événementiel, Bpifrance Le Hub

Nous vivons une révolution de l’incarnation

Dès les premières minutes, le ton est donné.
Pour Wallerand Moullé-Berteaux, CEO du Crayon, nous sommes passés d’un modèle collectif à un modèle d’individus incarnants : “Dans la musique, la politique, le sport ou les médias, ce ne sont plus les groupes mais les figures personnelles qui captent l’attention.”
Et cela change tout pour les entreprises. Le message ne suffit plus : c’est sa personne qui l’ancre dans la réalité, l’humanise, le rend audible.

Son propos s’appuie sur une typologie qu’il a construite au fil des années : les quatre grands archétypes du personal branding.
Chacun peut y puiser une stratégie qui lui ressemble :

•     L’expert : rigoureux, technique, rassurant
   
•     Le leader de communauté : à l’écoute, fédérateur
   
•     L’explorateur : curieux, en apprentissage
   
•     La grande gueule : clivante, virale, émotionnelle
   

Les plus solides combinent une majeure et une mineure, pour rester cohérents tout en variant les formats.

Prendre la parole n’est plus un choix

Yasmine Douadi (RiskIntel Media) est catégorique : “C’est une action business comme une autre. Comme faire un devis ou un closing.”
Elle publie chaque jour sur LinkedIn, y compris le week-end.
Même constat chez Thomas Reynaud (GarantMe), qui préfère un post efficace à dix mails redondants.
La prise de parole devient un levier de notoriété, de fidélisation et d’impact. Et surtout, elle permet de garder le lien, dans un monde où la surabondance de contenus dilue tout ce qui ne se répète pas.

Oser se lancer malgré le syndrome de l’imposteur

Virgile Raingeard (Figures) raconte comment il a été “poussé à prendre la parole” par son associé.
Aujourd’hui, il y voit un élément central de la croissance de son entreprise.
Le message est clair : peu importe le point de départ, l’essentiel est d’oser.
Wallerand insiste : “Vous n’avez pas besoin d’être Squeezie. Quelques centaines de personnes bien ciblées peuvent transformer un business.”

Une newsletter comme colonne vertébrale éditoriale

Virgile Raingeard évoque également sa newsletter hebdomadaire.
Elle lui permet de structurer sa pensée, de garder un rythme, et d’exprimer des idées plus développées que sur les réseaux sociaux.
Ce rendez-vous régulier est devenu un espace de recul et de consolidation : “Quand j’ai une idée qui me travaille, je sais que je vais pouvoir l’écrire là.”
Il insiste sur l’importance de poser ses mots à l’écrit pour mieux penser et mieux communiquer. Une logique qui alimente aussi ses prises de parole publiques.

Authenticité, rigueur et stratégie

Un post efficace, c’est un post qui apporte de la valeur !
Anaïs Lala, en conclusion, rappelle qu’un bon contenu doit être utile, régulier et sincère.
Publier, ce n’est pas faire de la pub. C’est s’aligner avec son message, son public et ses convictions.
Le tout, en restant lisible : “On ne devient pas une référence par hasard. On le devient parce qu’on est constant, clair, et identifiable.”
Les intervenants partagent tous cette approche : choisir une ligne éditoriale, définir ses sujets et s’y tenir.

Construire une image, oui. Mais pour quoi faire ?

Derrière chaque prise de parole, il y a une intention.
Pour certains, c’est générer du business. Pour d’autres, recruter ou transmettre.
Mais tous partagent une même vision : se rendre recommandable.
Comme le résume Wallerand : “Le but, ce n’est pas d’être numéro 1 en vues. C’est d’être la personne qu’on recommande quand une question se pose.