Electra prépare le futur de la mobilité électrique et décarbonée

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Electra est à la croisée de thématiques qui passionnent Aurélien de Meaux, son cofondateur et CEO : la mobilité et la transition écologique. Cette startup développe au niveau européen un vaste réseau de bornes de recharge pour accompagner la révolution des véhicules électriques. L’objectif ? Devenir leader du secteur en Europe.

 

Le développement rapide d’une startup qui accélère la transition énergétique

 

Fin 2020, Aurélien de Meaux et ses cofondateurs Julien Belliato et Augustin Derville créent Electra. Leur objectif est de développer une infrastructure de bornes de recharge électrique afin d’accompagner l’émergence de villes moins bruyantes et moins polluées. Le CEO souligne que « la création d’Electra est le fruit d’une appétence naturelle très forte pour le secteur de la mobilité et le sujet de la transition énergétique, qui [lui] tient vraiment à cœur. »

Dès les premiers pas de la jeune pousse, les choses s’enchaînent rapidement. Alors que l’entreprise est créée en 2020, la première levée de fonds arrive dès l’année suivante. Avec les 15 millions d’euros investis dans la pépite technologique, les dirigeants d’Electra ont alors les moyens de développer leur MVP (minimum viable product, produit minimum viable).

L’une des étapes cruciales du développement de la startup est l’installation de la première station de recharge pour véhicules électriques. Déployée à Aubervilliers, en région parisienne, elle est capable de recharger une voiture en 10 à 30 minutes grâce à des bornes affichant une puissance de 150 kW à 300 kW.

La réalisation est de taille, car « c’est un métier d’infrastructure, un métier de temps long. Il est nécessaire de négocier les concessions et d’apporter la puissance du réseau électrique. »

Une station met ainsi entre 2 ans et 2 ans et demi pour sortir de terre. Cette spécificité du temps long ne refroidit pourtant pas l’enthousiasme des investisseurs. Dès 2022, l’entreprise réussit une nouvelle levée de fonds de 160 millions d’euros. En 2023, elle atteint le jalon symbolique de 100 stations. La révolution électrique est en marche !

 

©Electra

 

La construction d’une nouvelle solution pour une expérience utilisateur optimale

 

L’intégration du Next40, le programme d’accompagnement de l’État dédié aux scale-up hexagonales les plus prometteuses, est une nouvelle réussite. Chaque étape franchie donne de la visibilité à la startup et motive les équipes tout en démontrant que leur objectif est atteignable. 

Aurélien de Meaux estime ainsi que le label gouvernemental a permis à Electra de se positionner comme « la plateforme française cherchant à devenir le champion français du secteur de la charge de véhicules à l’échelle européenne. »

Pourtant, le pari était risqué ! S’attaquer au secteur de l’énergie, dominé par de grandes entreprises aux ressources considérables, nécessitait une préparation minutieuse et une persévérance constante. Mais c’est justement ce qui motive ce passionné d’aventures entrepreneuriales. Pour lui, chaque projet d’entreprise permet de construire quelque chose à forte dimension humaine.  

Son inspiration, il la trouve notamment dans des entreprises comme Apple ou Tesla. Ce sont en effet quasiment « les seules entreprises qui réussissent à maîtriser conjointement la partie hardware et software auquel vient s’ajouter un pont créé par l’expérience utilisateur. »

Or, c’est justement ce qu’essaie de réaliser Aurélien de Meaux avec Electra : proposer in fine une solution globale et transparente de mobilité électrique centrée sur l’expérience utilisateur.

 

Bornes de recharge – ©Electra

 

Des partenaires fiables pour accompagner la croissance d’Electra

 

Pour réussir à déployer une infrastructure si ambitieuse au niveau européen, la jeune pousse doit toutefois bénéficier d’investissements massifs et passer par l’étape, souvent incontournable pour une startup, de la levée de fonds.

Début 2024, Electra a levé plus de 300 millions d’euros pour accélérer la mobilité électrique en Europe, notamment auprès du fonds Bpifrance Large Venture. Cette levée de fonds est la plus importante en France et la deuxième plus importante en Europe dans le secteur de la recharge électrique.

Bpifrance fait partie des investisseurs ayant fait confiance à l’entreprise d’Aurélien de Meaux. Pour ce fan de tennis, le soutien de la banque d’investissement est une chance. Il s’agit en effet d’une institution reconnue en France, capable d’accompagner le développement de la startup sur le plan national grâce à des ressources importantes.

Ce nouveau partenariat est donc une véritable opportunité : « On observe une grande synergie, notamment via le Hub, ce qui permet à Bpifrance d’accéder à une vue à 360° sur l’ensemble de l’écosystème des startups, des statuts et des levées de fonds. »

Les nombreux cas d’usages rencontrés au sein de l’écosystème de Bpifrance et l’accompagnement, notamment sur le volet recrutement, permettent  au CEO de se projeter sereinement vers l’avenir.

 

 

©Electra

Surmonter les défis pour atteindre la mobilité électrique joyeuse

 

À ceux qui remettent en question la soutenabilité de la mobilité électrique, Aurélien de Meaux rétorque que « selon les études de RTE, la France pourrait compter d’ici 2035 quinze millions de véhicules électriques. Une augmentation d’environ 10 % de la production électrique suffirait alors à répondre aux besoins du secteur. »

Or, la France se distingue comme le premier exportateur d’électricité en Europe. Elle dispose aussi de constructeurs automobiles de taille mondiale et d’une importante capacité de production de batteries électriques, notamment via des startups comme Verkor. Pour le CEO d’Electra, cette position avantageuse de la France est une opportunité à saisir pleinement et dès maintenant.

La jeune pousse possède tous les atouts pour jouer un rôle de leader dans cette transition. Cependant, elle doit encore relever plusieurs défis, notamment la mise en place d’une infrastructure fiable et de qualité, tout en respectant les délais imposés.

L’entreprise doit aussi élaborer un réseau au niveau européen grâce à des équipes de collaborateurs distribuées dans plusieurs pays. « C’est un défi en termes de culture d’entreprise, en termes de fonctionnement et d’organisation. C’est une complexité que nous devons réussir à gérer pour atteindre nos objectifs. »

À long terme, le souhait du fondateur d’Electra est de faire de la voiture électrique un produit attractif. Il prend pour exemple ce qu’a réussi à faire Renault lors de la présentation de la R5 au salon de l’automobile de Genève : « Cette voiture est sympa, moderne, innovante et a une petite touche rétro. C’est ce que j’appelle la mobilité électrique joyeuse. »

Finalement, révolutionner le secteur de la mobilité décarbonée pour Aurélien de Meaux, c’est aussi et surtout démontrer au plus grand nombre qu’utiliser une voiture électrique est une chance. Une chance d’avoir un véhicule moins bruyant, plus confortable, avec une recharge rapide et bien sûr, écologiquement responsable.

 

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