Le Hub était présent à Paris ChangeNOW 2020, l’occasion de partager 5 essentiels captés sur-place !
1. Les initiatives à impact positif (Initiative Impact) sont partout !
Les initiatives à impact positif émanant des marques, des institutions ou des individus se multiplient. Quelques exemples :
- Pampers installe des collecteurs de couches usagées à Amsterdam. Les couches figurent dans le Top 10 des sources de déchets domestiques, le sujet est donc majeur ! Bon point : ces bennes de collecte acceptent toutes les couches, et pas seulement celles de la célèbre marque.
- Les médailles pour les Jeux Olympiques de Tokyo ont été fabriquées à partir de déchet. Pourtant, elles sont bien en or, argent et bronze, mais ces métaux on été récupéré dans des téléphones usagés. Au total ce sont 32Kg d’or, 3.500Kg d’argent et 2.200Kg de bronze qui ont été recyclés avec cette opération !
- Plus fort que les stylos, des maisons fabriquées à partir de PET recyclé. C’est l’entrepreneur et philanthrope Ustinov qui est derrière ce projet de structures en kits conformes aux plus hauts standards de l’industrie de la construction.
- La ville d’Arles proposait de découvrir des objets imprimés à partir d’un bain d’algues. Un procédé surprenant qui fait naître d’élégants objets de décorations ou encore des tissus fonctionnels.
2. L’indispensable émergence de protocoles internationaux
Les entreprises à impact ont besoin d’atteindre une certaine taille pour avoir un réel impact. Et les protocoles favorisent le passage à l’échelle. Deux exemples ont retenu notre attention :
- Loop : grande distribution et marques s’organisent pour mettre en place une plateforme d’échange de contenants réutilisables à grande échelle. Si certaines voix craignent la simple opération marketing, cette initiative a déjà le mérite de populariser le concept de réutilisation, et se révèle un premier pas vers un « effet d’échelle » qui pourrait rendre ces produits économiquement viables.
- B-Corporation : cette certification est un moyen indépendant et standardisé d’évaluer les impacts sociaux, environnementaux et publics d’une activité. B-Corporation peut se prévaloir d’être l’une des rares à être appuyée par les Nations Unis, et développe un processus de certification exigeant et spécifique pour chaque activité au sein d’une même entreprise. Par exemple, Danone a jusqu’ici « B-certifié » individuellement 17 de ses BUs (représentant 30% des revenus du groupe) !
Pour conclure sur les protocoles, ce bon mot d’Andrew Morlet CEO de la Fondation Ellen Mac Arthur qui résume bien l’enjeu :
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3. Les pays émergents sont aux avant-postes de la lutte contre le plastique
Ces sculptures colorées, certes adorables, sont malheureusement fabriquées à partir de tongs retrouvées sur les plages d’Indonésie. Pas des tongs abandonnées ou jetées sur les plages, mais bien apportées par les flots !
La fermeture de la plupart des pays asiatiques aux déchets des pays occidentaux ou l’intervention de la Princesse Malaisienne Zatasha contre la pollution plastique et le gaspillage alimentaire sont autant de preuves que les pays émergents prennent très au sérieux les enjeux environnementaux globaux.
4. L’alimentation et l’agriculture, principaux leviers d’action pour changer le climat
Le projet collaboratif Drawdown.org liste les 80 initiatives qui auraient le plus gros impact sur le climat ; et 8 des 20 plus importants leviers pour lutter contre le réchauffement climatique sont liés aux secteurs agricole et alimentaire. On note notamment que la « réduction des déchets alimentaires » (« reduced food waste ») et la « transition vers une alimentation riche en végétaux » (avec entre autres toutes variétés de steak végétal), sont des initiatives globales qui permettrait des réductions massives d’émissions de CO2.
5. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 : impact divisé par 2 par rapport à Londres 2020
Tony Estanguet, multi médaillé en canoë monoplace et désormais Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, a évoqué les enjeux de neutralité carbone de la manifestation sportive planétaire. L’édition parisienne vise ainsi une réduction de 50% des émissions de CO2 par rapport aux éditions précédentes.
Cet engagement s’exprime dans le fait que l’ensemble des sites seront accessibles en transport en commun, mais plus encore dans le recours à des sites existants comme Versailles, le Grand Palais ou encore la Tour Eiffel, évitant ainsi autant que possible la construction de nouvelles infrastructures.
Manager Grands Comptes au Hub de Bpifrance, Bruno Jean s’intéresse particulièrement à l’industrie des produits de Consommation et de la Grande Distribution, ainsi que la chaîne de valeur de la Restauration.